B.Bartöc

Icare volait trop haut dans le ciel, ébloui par le sublime Elios. Un vent de feu le poussait vers le miroir ardent, la cire se mit à fondre rapidement les plumes se détachèrent, Icare se sentait mourir dans cette brillante lumière, chute vertigineuse, foudroyé les yeux grands ouverts et les pieds vers les cieux il tombait. Le soleil était loin, chute infinie, corps brisé, corps désarticulé, corps englouti dans l'azur aux funestes volutes, morne mer.